Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Je raconte tout
29 mai 2017

Des technologies pour sécuriser la route

Jusqu’à ces dernières années, la sécurité et la sûreté n’ont pas assez mobilisé les chercheurs en sciences sociales, surtout dans une interaction avec des équipes travaillant sur les technologies. C’est pourquoi, le GO 4 a voulu s’engager résolument dans un traitement sociotechnologique de ce thème. Son agenda de recherche s’est ainsi focalisé sur des points de fragilités résiduels révélés par les récents progrès de la sécurité routière. Citons notamment le déport significatif du risque vers les usagers fragiles. Les chercheurs ont parallèlement travaillé pour développer les technologies d’assistance à la conduite : projet Arcos (voir encadré plus haut) puis son extension par des informations concernant l’infrastructure, et projet Lavia notamment. Dans le cadre de la protection des usagers vulnérables, et notamment des piétons et des conducteurs de deux-roues, cinq projets technologiques innovants ont été sélectionnés en 2003. Ils visent à améliorer le comportement des motards, la protection des chocs à la tête, la détection des usagers vulnérables, le pré-crash et le comportement biodynamique des piétons en cas de chocs Lavia est le projet français d'expérimentation et d'évaluation du limiteur de vitesse s'adaptant à la vitesse réglementée, conçu en partenariat avec les constructeurs français d’automobiles. Le dispositif d'aide à la conduite implanté dans le véhicule peut fonctionner selon plusieurs modes : - le mode informatif : le conducteur est informé à tout instant de la vitesse autorisée à l'endroit où il se trouve. En cas de franchissement, une alerte est émise ; - le mode actif : le conducteur ne peut dépasser la vitesse réglementaire. Audelà de cette vitesse, la pédale d'accélérateur est sans effet ; - le “kick-down” : en mode actif, le conducteur dispose d'un dispositif (“kick-down”) qui autorise une neutralisation temporaire du système. Il sera réactivé dès que la vitesse du véhicule repassera en dessous de la vitesse maximale autorisée. Il s’agit de tester l’usage du système en situation réelle de conduite et d’évaluer les bénéfices que l’on peut en attendre en terme de réduction d‘accidents afin de guider les pouvoirs publics dans leurs décisions. Pour cela, les évaluations sont principalement de quatre ordres et visent à : - tester l'acceptabilité et l'usage du système par les utilisateurs ; - estimer les changements de comportement individuel ; - mesurer l'efficacité en terme de risque individuel et détecter les éventuels effets pervers ; - enfin, évaluer par simulation les impacts collectifs globaux sur la sécurité.

Publicité
Publicité
Commentaires
Je raconte tout
Publicité
Archives
Publicité