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23 avril 2017

Mort de Shaoyao Liu à Paris

Les trois fonctionnaires, dont celui qui a tiré et tué le père de famille, dimanche soir, ont été interrogés sur les circonstances du drame. Ils affirment avoir agi en état de légitime défense. Une version des faits contestée par la famille. Les trois gardiens de la paix de la BAC intervenus dimanche 26 mars dans l’appartement de Shaoyao Liu à Paris, quand il a été mortellement blessé par un tir policier, ont été entendus, ce vendredi, par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Ces hommes avaient déjà été interrogés par la police des polices, dimanche soir, dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Paris. L’audition de ce vendredi avait pour but de «confronter leur version», qui met en avant la légitime défense et «qu’ils ont réitérée», à celle de la famille de la victime, pour qui Shaoyao Liu n’a pas agressé les policiers quand ils sont arrivés à son appartement du XIXe arrondissement, selon une source proche de l’enquête. La famille et ses avocats avaient été reçus, jeudi, par le parquet de Paris, a indiqué ce dernier. Selon la police, «un voisin avait appelé la police pour signaler la présence d’un homme se déplaçant dans les parties communes avec un couteau à la main». «Alors que la porte s’entrouvrait brièvement, puis se refermait» lorsqu’ils se présentaient devant le domicile, et que des «cris» et des «pleurs redoublaient», les policiers ont «forcé la porte», a expliqué la préfecture de police. Shaoyao Liu a alors porté un coup avec une paire de ciseaux, blessant un policier à l’aisselle, selon la version policière, et alors qu’il tentait de porter un nouveau coup au fonctionnaire blessé, un des policiers effectuait un tir de riposte pour protéger son collègue, a poursuivi la préfecture de police. Les enfants de la victime, présents dans l’appartement, contestent cette version. Selon leur avocat, Me Calvin Job, Shaoyao Liu «n’a blessé personne» et, s’il portait des .

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